Une partie de mes travaux de recherche porte depuis près d’une trentaine d’années sur la médecine, et plus spécifiquement le discours médical. Dans le livre issu de ma thèse (Obscénité et classicisme, Paris, P.U.F., coll. “Perspectives littéraires”, 2003), un chapitre était consacré à « La médecine en procès » qui étudiait les interrogations sur le pouvoir médical et la laborieuse genèse des termes médicaux désignant les « parties qui servent à la génération ».

J’ai depuis travaillé plus spécifiquement sur le discours médical sur la femme (« De l’archipel au continent noir. Les représentations médicales de la femme dans la seconde moitié du XVIIIe siècle », 2003 ; art. « Génération (organes servant à la) », Dictionnaire des femmes des Lumières, 2015), l’invention médicale des hermaphrodites (édition de Jaqueline Foroni rendue à son véritable sexe [1802], 1802) et l’hystérie : Les Hystériques. En attendant Freud (Jérôme Millon, 2022).

Dans le cadre du Master Humanités médicales de Sorbonne Université, j’anime un séminaire intitulé « Le médecin, le corps et l’écrit ».